La rareté de la main-d’œuvre pèse lourdement sur l’industrie de l’audiovisuel

Publié le 1 novembre 2022

Montréal, le 1er novembre 2022 – Si à l’instar des autres secteurs de l’économie la rareté de la main-d’œuvre se fait lourdement sentir, le manque de formation constitue aussi un enjeu majeur pour l’avenir de l’industrie de l’audiovisuel. C’est ce qui ressort d’une vaste étude menée de concert avec la firme d’expert-conseil Aviseo et l’Association québécoise des techniciens et techniciennes de l’image et du son (AQTIS), section locale 514 IATSE, affiliée à la FTQ, sur les besoins en main-d’œuvre et en qualification de main-d’œuvre.

Réalisée grâce au soutien du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), cette étude trace un portrait actuel des 200 métiers représentés par l’organisation.

L’étude nous apprend que les prévisions de croissance de 6 % de la demande d’ici 2027 accentueront la pression sur les membres de l’AQTIS 514 IATSE. Une pénurie de main-d’œuvre est pressentie dans plusieurs départements, dont : la coiffure, le son (télé), les lieux de tournage, les effets spéciaux, le montage, les accessoires, la caméra, la continuité, les machinistes (télé) et le maquillage. De plus, les départs à la retraite (14 % des membres sont âgés de plus de 55 ans) contribueront à la pénurie appréhendée.

La formation, la clé
La majorité des membres (81 %) estime qu’une bonification de la formation s’impose. En plus de faciliter le travail des techniciens, elle permettrait d’attirer de nouveaux talents dans l’industrie. En effet, 66 % des membres considèrent que le manque de formation limite l’attraction de talents.

« Ce rapport a permis d’identifier les initiatives adéquates afin de stimuler l’engouement des producteurs locaux et étrangers envers nos professionnels. Offrir davantage de formation de base et de formation en continu, améliorer la productivité sur les plateaux, bonifier nos infrastructures pour permettre un plus grand nombre de tournages, voilà qui nous permettra de maintenir la santé de notre industrie. Nous comptons sur le soutien et la collaboration du gouvernement du Québec afin de mettre en place certaines des solutions envisagées », déclare Christian Lemay, président de l’AQTIS 514 IATSE.

« Notre organisation a maintenant un portrait clair de la situation et a identifié des actions concrètes afin de soutenir le développement professionnel de nos techniciens et techniciennes et assurer leur employabilité. Sachant que 50 % de nos membres sont âgés entre 30 et 50 ans et que 61 % sont des hommes, nous voulons travailler plus étroitement avec les établissements d’enseignement, attirer plus de femmes, de jeunes et séduire les talents issus de la diversité », ajoute Sandrine Archambault, directrice générale de l’AQTIS 514 IATSE.

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SOURCE

AQTIS 514 IATSE
Marie-Josée Rivard
Directrice des communications et de la formation professionnelle
514 773 3351 | mjrivard@aqtis514iatse.com